Définition : le syndrome du stress ou Syndrome Général d’Adaptation (SGA) est une pathologie qui a pour origine un certain nombre d’agressions qui provoquent au niveau neuroendocrinien, une réponse toujours identique, quel que soit l’agent agresseur-stresseur.
Une perturbation quelle qu’elle soit, est un stress pour l’organisme, celui-ci devant réagir pour s’adapter à ce choc, afin d’y résister.
Hans Selye, 1er chercheur sur le stress annonce que le stress a un réel impact sur la santé :
STRESS = CAUSES + RÉACTIONS + CONSÉQUENCES de cet état
Il existe différents stress : le stress positif et le stress négatif. Le stress positif se différencie de cette manière :
Le stress négatif quant à lui, agit d’une toute autre manière sur le comportement :
Entre deux, nous avons le stress aigu qui est subit lors d’une situation de stress intense comme un événement difficile (mort, accident…). Celui-ci est un stress temporaire.
Le stress se construit toujours de la même manière. C’est une recette universelle : CINE.
Environnementaux : pollution, bruit…
Biologiques et immunitaires : maladies, infections…
Socio-culturels (trajet domicile-travail, non reconnaissance, insécurité, manque de temps…)
Professionnels et scolaires (cadence de vie au travail, relation au travail, examen, concours, objectifs…)
Alimentaires (trop d’aliments acidifiant occasionne du stress au niveau du système nerveux)
Psychologiques (surmenage, choc émotionnel, regret, peur, indécision, pensées négatives, perfectionnisme, colère, harcèlement, relation toxique, manque de confiance en soi, vécu de l’enfance…)
Physiologiques (ménopause, puberté, grossesse, vieillesse, manque d’activité physique…)
Il faut savoir que la première source de stress est le travail.
Il existe 2 systèmes :
Noradrénaline : hormone de l’endurance, favorise la vigilance, l’apprentissage…
Adrénaline : hormone sécrétée par les glandes surrénales, libérée uniquement en cas d’émotions intenses.
Il existent 3 phases importantes :
Voici 3 cartes mentales pour mieux comprendre (oui, je suis très visuelle, alors pour moi, je trouvais ça plus simple de t’en faire pour que tu puisses mieux saisir petite loutre !)
On peut vivre cette phase de différentes manières :
Il existe également le stress d’inhibition (aucune action engendrée par le stress, pas de réponse au stress) conduit toujours à une angoisse.
Définition angoisse : Grande inquiétude, anxiété profonde née du sentiment d’une menace imminente mais vague. Sentiment pénible d’alerte psychique et de mobilisation somatique devant une menace ou un danger indéterminés et se manifestant par des symptômes neurovégétatifs caractéristiques (spasmes, sudation, dyspnée, accélération du rythme cardiaque, vertiges, etc.).
Elle peut alors se résoudre dans une action inefficace (sport, agressivité) ou par la toxicomanie, la névrose, voire la maladie.
La petite loutre qui peut fuir ou lutter ne développe aucun trouble organique. La petite loutre qui ne peut pas fuir, ni lutter, c’est-à-dire qui est en inhibition de l’action, présente des lésions pathologiques.
L’état de lutte pousse une personne, de façon réflexe, au “combat” :
L’état de fuite, comme son nom l’indique, va “forcer” une personne à fuir :
L’état de stress d’inhibition correspond au fait qu’une personne “se fait oublier” :
Quand ces émotions s’installent durablement, la peur cède à l’anxiété, à l’agitation, la colère, à l’agressivité, l’abattement à la dépression.
Pour conclure, que ce soit le stress de surmenage ou le stress d’inhibition, dans tous les cas, il y aura épuisement du corps et de ses ressources. Donc il y aura dépression.
La décompensation sera donc soit un burn-out, pour le stress de surmenage, soit une pathologie dans le stress d’inhibition.
La dépression et le burn-out doivent impérativement être suivi par un médecin. Mais ce sera l’objet d’un autre article tout ça ma chère petite loutre !
Alors, fait bien attention à toi petite loutre !